mardi 28 octobre 2008

Les huiles "bio"



J’ai assisté à une conférence sur les huiles "bio",comme beaucoup je ne connaissais pas vraiment la différence entre les bio et les autres, et j’avais été très surprise par la différence de goût.

##-Suivant les conseils du garagiste : nous n'hésitons pas à choisir des huiles de bonnes qualités pour nos voitures, afin d'avoir "un meilleur rendement", mais peu de personne font l'effort d’utiliser des huiles "bio" pour leur alimentation, et pourtant notre corps est la plus belle des mécaniques.

Pourquoi les différentes huiles "bio" gardent-elles leurs propriétés : oméga 3, 6 ou 9,vitamines E, antioxydants, parce qu'elles sont "pression à froid". La chaleur excessive et les différents procédés pour décolorer et neutraliser le goût ensuite, détruisant en grande partie ces propriétés.

Sans compter que les huiles "bio" ayant beaucoup + de goût, il faut en mettre moins (cela aide à conserver des proportions raisonnables : 2 c.à soupe/jour), mais les conserver au frigo car celles-ci ne se conservent pas deux ans une fois ouvertes, puisque qu’elles sont sans conservateur ni additif.(quand elles sont "rancies" elles n’ont plus d’antioxydants).

L’huile d’olive peut restée dans un placard à l’abri de l’air, car les oméga 6 ont tendance à figer au froid. Elle a l’avantage de résistait à la chaleur et si elle est vierge et première pression à froid, même non "bio", c’est déjà bien.##

Cette conférence était très intéressante, pour ma part, j'adopterai le principe de : 60 % oméga 3 (colza) / 40 % oméga 6 (olive) et vinaigre de cidre (bio), et de temps en temps une petite bouteille d’autres pour essayer : germe de blé, sésame, carthame, etc...

(Une à la fois, car j’en ai dénombré une bonne dizaine, pas de quoi se lasser. Certaines peuvent aussi se mettre sur la peau, si vous n‘aimez pas le goût, voir : simple comme une goutte d‘huile).

Une information s’échange entre amis mais comme toujours,
A vous de voir.

Cocotte de volaille aux olives noires


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Je suis partie d’une recette de "petite-cocotte", mais comme elle comportait beaucoup d’ingrédients à IG élevés, je l’ai allégée le plus possible. N’hésiter pas à la prendre comme base pour étonner votre famille, elle est simple, rapide et pas chère. Vous aurez autant de succès avec des escalopes de dindes, des blancs de poulet ou des suprêmes de pintades.

Découper les 4 escalopes en lanières de la grosseur d’un doigt, éplucher et émincer : 2 oignons, 400 gr de champignons de paris et + ou - 1 bouquet de persil (quantité suivant votre goût), couper 10 olives noires en deux.

Faire chauffer une cuillère à soupe d’huile d’olive dans un wook (ou une sauteuse) et y faire revenir les lanières de viande et 100 gr de lardons fumés, dès que le viande commence à "prendre couleur" incorporer les oignons émincés pour les faire dorer également. Ajouter ensuite les champignons émincés en une seule fois sur le dessus, arroser d’un léger filet d’huile d’olive et les mélanger, poursuivre jusqu’à ce que toute la préparation soit agréablement revenue.
Assaisonner : sel, poivre, ajouter une pointe de "4 épices" (ou toute autre épice que vous appréciez), ajouter les olives noires ainsi que le persil, allonger à l’aide ¼ de litre d’eau dans lequel vous aurez fait fondre 1 cube de court-bouillon, Mettre cette préparation dans la cocotte-saveur, couvrir et faire cuire au four 30 minutes th. 6 (180°). Ajouter 4 c. à soupe de crème allégée (un peu de liquide si besoin) et servir ou laisser dans le four éteint en attente puis réchauffer doucement avant de servir accompagner d’une couronne de riz basmati.

Si vous êtes pressés, il est possible de faire la cuisson entièrement dans le wook à couvert, mais il faut alors surveiller la sauce et n’ajouter la crème allégée qu’au moment de servir.

L’emploi dans mes recettes de court-bouillon surgelé me permet de moins saler mes préparations et de ne pas mettre vin.(il est sans exhausteur de goût carotte/oignons/thym/persil/céleri/laurier).
Comme toujours.A vous de voir.

jeudi 16 octobre 2008

Soupe de betteraves rouges

Cette année, j’ai essayé de faire pousser des betteraves rouges, je les aime beaucoup crues râpées en salade. Malheureusement, j’ai pris plus de plaisir à faire mes petits plants et à les voir pousser, (ils avaient tous pris) qu’à les dégustées crues.

Une sur deux n’était pas assez tendre. J’en ai d’abord fait du jus : c’est excellent pour la santé, puis j’ai recherché une recette compatible avec mon alimentation. Attention cependant car la betterave rouge change d’index glycémique en cuisant, il faut donc respecter les associations.

1ère méthode : Mettre dans l’auto-cuiseur 1 ½ litre d’eau et 4 cubes de court-bouillon surgelés(ou ce que vous employez). Éplucher 2 ou 3 betteraves crues(suivant leur grosseur), les couper en morceaux et les inclure dans la cocotte, ajouter 4 poignées de riz complet (env. 100 gr), faire cuire 30 minutes à feu doux après le 1er chuchotement du sifflet. Après cuisson, ouvrir la cocotte : inclure 2 ou 3 pommes vertes "granny" coupées en morceaux (soigneusement lavées mais avec leur peau) et environ ½ à 1 c. à café de gingembre frais moulu (c’est juste pour relever par son goût citronné , il vaut mieux procéder par touches successives). Mixer le tout, assaisonner si besoin, et servir tiède ou réchauffer suivant votre envie, ajouter un peu de crème allégée dans l’assiette pour l’onctuosité.

2 ème méthode : recette rapide, pour un dimanche soir par exemple. Faire réchauffer 1 bol de riz complet dans ½ litre de bouillon (maison si possible et préalablement dégraissé), y inclure 1 ou 2 betteraves rouges cuites et 1 ou 2 pommes vertes "granny" en morceaux, mixer le tout puis ajouter ½ à 1 jus de citron ou du gingembre(par touches successives). Ajouter du bouillon suivant la consistance souhaitée et la quantité des ingrédients employés, assaisonner si besoin.

Cette soupe rouge onctueuse plait beaucoup aux enfants, réchauffée la pomme verte s’adoucie. Excellente façon de leurs faire apprécier la soupe.
Comme toujours, A vous de voir.

Soupe de tomates au quinoa



C’est la saison des soupes qui recommence, personnellement, j’ai adopté la soupe épaisse comme principal élément de mon repas du soir, au moins plusieurs fois par semaine. C’est un moyen rapide de réguler sa faim et de se réconforter après la fatigue de la journée, je fais une quantité de soupe pour 4 repas, et je congèle les 3 autres. Ainsi en faisant des soupes de couleur et de goût différents, il est très facile de ne pas manger la même deux fois de suite.

Le quinoa ou riz du Pérou, est considéré comme une pseudo-céréale, il est très digeste, sans gluten, pauvre en lipide, mais riche en fer alimentaire et en protéine. Il contient également tous les acides aminés essentiels à une bonne alimentation. Il paraît donc tout indiqué de l’intégrer pour diversifier la nôtre.

Dans un wook (ou autre), faire blondir 3 oignons émincés avec 1 c. à soupe d’huile d’olive, quand les oignons sont colorés ajouter 1 kg (ou +) de tomates coupées en morceaux. Mélanger, en poursuivant la cuisson, jusqu’à ce que les tomates rendent un peu "leur eau" , rincer env. 50 gr de quinoa (cela lui enlève son amertume) et l’ajouter en remuant jusqu’à ce qu’il baigne dans le jus des tomates. Assaisonner et ajouter du basilic (attention : si vous l’utilisez en l’huile essentielle 1 demi goutte suffira, procéder par petites touches avec la pointe d’un couteau, pour ne pas masquer toutes les autres saveurs). Faire cuire doucement 20 mn puis mixer finement, de cette façon vous obtenez une soupe épaisse et pleine de goût pour 2 personnes, mais cette soupe peut-être allongée si vous préférez une consistance plus fluide.
Simple, rapide et pas cher. Comme toujours, A vous de voir.