dimanche 28 septembre 2008

Simple comme une allumette


Je ne sais pas si vous connaissez le petit truc de l’allumette pour ne plus pleurer en épluchant les oignons. Je l’ai entendu à la télé : je l’ai essayé et très vite adopté.

Je cuisine beaucoup d’oignons : étant de la famille des liliacées : ils apportent des éléments indispensables à une bonne santé (Fibres, Calcium, Magnésium, Potassium , Fer, Vitamines : B1, B3, B6, B9, C, E) et c’est une excellente base de sauce "sans matière grasse" . Ils "sucrent" à la cuisson et se marient avec un très grand nombre de préparations.

Tenir le bout neutre de l’allumette entre le dents, le bout de souffre à l’extérieur : c’est le souffre de celui-ci qui annule l’effet « irritant » des oignons. Vous pouvez alors les éplucher et les couper en tranches sans verser un torrent de larmes, bien qu’il y aura toujours des oignons qui "piquent" tellement qu’aucun truc ne marche.

Bien plus pratique que d’éplucher les oignons sous l’eau ou dans un sachet plastique!

Comme toujours, A vous de voir.

mardi 23 septembre 2008

Tomates poires



L’année passée, j’ai récupéré et fait sécher quelques grains de tomates poires dans l’intention de faire mes plants. J’avais prévu d’en faire pousser quelques uns pour les vacances de mes petits enfants. Toutes mes graines ont poussées, et je me suis retrouvée avec 15 petits plants, devant le nombre, je les ai installés le long d’un grillage, et j’ai eu une jolie haie décorée. Mais elles n’ont pas vraiment mûries à temps pour les vacances, l’espèce est un peu tardive pour la région.

Qu’à cela ne tienne, j’ai maintenant plein des tomates pour faire des confitures. Si la tomate poire est un peu farineuse crue, une fois cuite c’est un avantage. Pour une jolie confiture, j’ai mélangé des tomates cerises. J’en laisserai un maximum entières

Les plus vertes serviront à faire de la confiture tomates vertes/oranges, mais celle-ci je la passerai. La tomate poire donne une récolte assez abondante, et ne demande pas d’entretien.
Comme toujours, A vous de voir.

Confiture de cynorrhodons



Vous la trouverez aussi sous le nom d’églantine. J’ai entendu dire qu’elle est pleine de vitamines C. Comme cette année, chez nous il n’y a pas eu beaucoup de fruits, j’ai décidé de l’essayer. C’est très long à récolter, l’églantier se "défend" bien, il est plein de grosses épines, j’ai fini pas couper les branches pour terminer ma récolte.

Dans de nombreuses recettes, on conseille de faire cuire à l’eau, les cynorrhodons entiers, avant de les écraser au presse-purée, c’est ainsi que j’ai procédé : très peu pratique et très long. J’ai voulu finir avec l’extracteur de jus : je l’ai cassé, les grains des cynorrhodons ne cuisent pas, ils sont durs comme du bois, et ce ne sont pas les poils qui sont le plus à craindre, comme je le pensais au début mais bien les grains!!!


Une seule recette conseillait de les ouvrir en deux et de les vider avant de les faire cuire, je crois que c’était la bonne méthode finalement ! Si vous avez : du temps et de la patience, je vous la recommande.

Puisqu’il faut enlever le pédoncule et le bout noir à chaque cynorrhodon, autant le couper en deux et l’évider à ce moment là. Ce n’est pas facile, pour cela, il vaut mieux les récolter lorsqu’ils sont bien rouges et avant les premières gelées, mais si vous procéder ainsi vous ne passerez pas plus de temps finalement qu’à essayer de récupérer la pulpe cuite avec les graines.

Cette confiture a un goût agréable, qui ressemble à celui de la confiture de tomates cerises bien mûres, et peu de sucre lui suffit, il faut juste beaucoup de patiente et de courage avant de la déguster.

Comme toujours, A vous de voir.