samedi 30 juin 2007

Thé au lait - Gare aux anti-fer

Thé au lait
De nombreuses études expérimentales et cliniques antérieures ont révélé que le thé exerçait un effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires. Toutefois, une étude allemande a prouvé récemment que, si la consommation de thé noir permet d'améliorer de manière significative la dilatation des artères par rapport à la consommation d'eau chaude, l'ajout de lait a totalement supprimé les effets du thé en raison de la présence des caséines et de la formation de complexes avec les catéchines du thé.
Seul inconvénient, le thé diminue l'absorption du fer des aliments qui sont consommés en même temps.

Gare aux anti-fer
Au même titre qu’il existe des "alliés" du fer, il existe des ennemis de ce minéral ! Certains aliments diminuent son absorption. C’est le cas pour le thé ou le café par exemple, lorsqu’ils sont pris en même temps que le repas. Alors à vous de faire les bons choix pour garder une santé de fer !

L’ajout de lait ne devrait plus être systématique, que vont penser les anglais de cet article !!!. Ne plus prendre ses repas “au café“, que vont en penser les américains !!! Mais peut-être que nous les français, nous pouvons opter pour la modération : ne boire qu’1 thé sur 2 avec du lait, le boire 20 mn après les fruits du goûter pour préserver leurs bienfaits.
Comme toujours, lu pour vous, mais A vous de voir.

jeudi 28 juin 2007

CAFE ET THE : amis ou ennemis

J’avais vraiment tout essayé, mais le café, mon estomac le supportait de moins en moins. Après avoir entendu que plus l’eau passe lentement sur le café plus il contient de caféine, j’ai adopté l’expresso et j’en ai limité la consommation à celui du matin et en de rares exceptions un « déca » après le déjeuner. C’était « dur » au début, mais comme pour la cigarette, le sucre ou le sel, le corps s’habitue finalement. Depuis je n’achète plus que du café Bio, et je le fais à l’eau en bouteille, j’avais déjà opté pour la modération avant d’avoir lu ceci :

A l'état naturel, le café et le thé sont amers. Or tout ce qui est amer contient du poison. Nos papilles gustatives ont été équipées pour détecter les poisons afin de nous prévenir de ne pas en manger.
- Mais tous les aliments contiennent des poisons, me dira un lecteur averti.
- Oui, mais les quantités sont si minimes, que cela n'a pas grande importance. La laitue contient du laudanum, mais en traces si insignifiantes qu'elles ne peuvent pas affecter la santé. Par contre, une seule goutte de ce poison suffit pour tuer ! Et pour tirer une seule goutte de laudanum, il faut des tonnes de laitues!
Je le répète : ce n'est pas parce qu'un produit est naturel, qu'il faut en prendre aveuglément.Le café et le thé contiennent des poisons qui attaquent les nerfs, les reins, l'estomac, les intestins, le sang, etc. La caféine et la théobromine sont des poisons violents. En outre, le café contient une bonne quinzaine d'autres poisons. Tous ces poisons sont des stimulants. Le corps cherche à les éliminer et dépense ainsi de l'énergie qui est déviée de l'élimination naturelle de l'organisme, ce qui arrête donc cette élimination. Ils provoquent de ce fait une euphorie artificielle. Le corps se met ainsi en branle pour les expulser. C'est cela la stimulation. Elle semble donner des forces, mais en vérité, elle les épuise. Les nerfs finissent par s'ébranler, ce qui donne des insomnies, une fatigue nerveuse, l'énervement, l'instabilité des nerfs face aux contrariétés, la vulnérabilité de tout le système nerveux qui commande moins bien toutes les autres fonctions organiques.
Quand on donne un coup de fouet à un cheval fatigué, il ne faut pas penser que ce coup de fouet lui donne des forces. En effet, l'énergie n'est évidente que dans sa dépense, jamais dans son accumulation.
D'autre part, le café qui contient tant de poisons finit par épuiser les reins chargés de les éliminer. Or quand les reins dégénèrent, aucune régénérescence n'est possible. Ceux qui prennent du café le matin pour se "réveiller" pourront s'en passer quand ce sera le week-end ou les vacances, périodes où ils n'ont plus cette excuse de devoir se lever tôt pour aller au travail.
D'autre part, quand on prend des aliments artificiels, on stoppe l'élimination nocturne qui aurait due se poursuivre une partie de la matinée, et l'esprit reste vaseux. Mais au fil du temps, les poisons s'accumulent dangereusement. Enfin, quand on se nourrit d'aliments naturels, on se réveille l'esprit clair et l'on n'a plus besoin de café.
Pour arrêter le café, on peut consommer du décaféiné, ou mieux encore un succédané à base de céréales torréfiées, sans café. Ce produit, dont il existe plusieurs sortes, a presque le même goût que le café, mais ne contient pas ses poisons. On le trouve dans les magasins de régime, comme d'ailleurs le thé déthéiné. Avec le temps, il faudra supprimer aussi cette boisson. Enfin, les produits qui remplacent le sucre sont des produits chimiques dangereux,
Le sommeil est un facteur important de la santé. Rien n'est aussi destructeur de la santé que le manque de sommeil et le surmenage.

C’est un article, lu pour vous, (comme toujours rien n’est à prendre au pied de la lettre mais un peu de modération dans ma consommation a vraiment soulagé mon estomac) A vous de voir.

lundi 25 juin 2007

Ma confiture sans sucre ou si peu :




N’appréciant plus le sucre, mais ne voulant pas me priver de confiture au petit déjeuner, j’ai, après bien des essais, réussi à réduire au maximum le sucre dans les miennes. La cuisson que j’ai retenue comme la plus efficace est de 40 minutes à petits bouillons. J’ai adoptée la bassine à confiture en cuivre, car la forme évasée évite les débordements, et avec elle je n’ai jamais brûlé mes préparations.

Laver, équeuter, dénoyauter et couper les fruits en morceaux égaux (quand ils sont trop gros), moi j’en laisse toujours une certaine quantité plus gros que les autres afin de les retrouver dans la confiture finie. Quand je peux, je mélange des pommes avec les fruits, ainsi j‘adoucie le goût.
Je pèse la bassine vide, je la remplie de fruits préparés. Je cuis ensuite la confiture sans sucre à petits bouillons pendant 1/2 heures, en remuant constamment.
Je pèse la bassine avec la préparation cuite et ensuite je soustrais le poids de la bassine pour avoir le poids exact de la préparation. Je mets 1 ou 2 pincée de bicarbonate alimentaire que je mélange et j’ajoute ensuite 10 ou 20 % du poids en sucre spécial confiture avec gélifiant (suivant l’acidité des fruits, ou l’ajout de pommes), je prolonge la cuisson de 5 minutes , et j’ajoute ensuite 1 sachet de gélifiant (Vitpris, Alsa, etc...)par kilo de fruits cuits, je prolonge encore la cuisson de 5 minutes.
Quand je ne suis pas sûre que la consistance obtenue soit celle désirée, je prélève un peu du mélange et je le laisse prendre au frigo, afin de la vérifier. La consistance varie suivant les fruits, leur degré de maturité et même l’année de récolte. Cette confiture est juste “nappée”, même avec 25 % de sucre elle n’est jamais complètement solide mais elle accompagne agréablement : yaourts, fromage blanc, etc...
Je lave toujours mes pots à confiture vides et leur couvercle au lave-vaisselle juste avant de m’en servir, puis je les passe un par un empli d’eau au micro-ondes, jusqu’à ébullition pour les stériliser,(seul le premier est un peu long, car ensuite je récupère plus ou moins l’eau chaude pour les suivants). Je les retourne sur un torchon propre pour les sécher. Sans sucre pour conserver , il faut plus de précaution pour garder les confitures, mais en procédant ainsi je les garde plusieurs années...
J'emplie ensuite mes pots à confiture tièdes avec ma préparation chaude. Pour le faire avec facilité je confectionne un entonnoir à confiture avec le haut d’une bouteille d’eau coupée au goulot pour l’élargir un peu , et que j’ai stérilisé avec de l’eau chaude. Cette manière de faire me permet de ne pas salir le bord du pot, et si il y a des éclaboussures, je les essuie au papier essuie-tout, il faut toujours que les bords restent très propres pour éviter au maximum la moisissure. A la fin de cette opération, je bouche tous les pots avec de la paraffine, et je les ferme une fois celle-ci prise avec les couvercles.
Ne pas prendre de trop gros pots à confiture, car une fois entamée la confiture ne se conserve qu’au réfrigérateur (entre 1 et 2 semaines), sinon elle moisie.

Confiture de cerises :

Bigarro ou Burlat (rouge foncé) : 1 bassine soit 6 kilos de cerises dénoyautées, cuites elles réduisent à 5 kilos, ajouter 1 pincée de bicarbonate alimentaire et ensuite 1,5 kilos de sucre gel à confiture et 4 sachets de gélifiant, la confiture est un peu fluide, mais elle est parfaite sur du pain complet et aussi pour l’ajouter aux yaourts, etc... Cette confiture est à 30 % de sucre, elle convient à tous.

Cerises Montmorency (rouge clair) : 6 kilos de cerises dénoyautées, cuites elles réduisent à 5 kilos, ajouter 2 pincées de bicarbonate alimentaire et ensuite 500 gr de sucre à confiture et 5 sachets de gélifiant. Cette confiture est à 10 % de sucre, elle est un peu acidulé, la cerise que l’on appelle aussi cerise à confiture a un petit goût de kirsch, elle convient très bien aux desserts sans sucre tel que le fromage blanc, les yaourts, ou le matin sur du pain complet.

dimanche 24 juin 2007

semaine de liberté

Je profite de ma semaine “petits enfants”, pour manger ce que j’aime le midi puisque je suis seule , et faire en même temps quelques recettes un peu plus cuisinées au four le soir, pour voir la différence de temps de cuisson entre ma cuisinière à bois et celle d’ici à l’électricité.

matin : petit déjeuner : pain intégral aux noix et graines de lin / 100 GR + beurre allégé à 15 % + confiture de cerises maison allégée + 1 expresso . Tous les matins

Lundi
midi : 2 belles tomates crues + 3 grosses crevettes roses (Madagascar)
1 escalope de céréales aux champignons
250 gr de champignons frais cuits au wook avec 1 c.s d’huile d’olive et
1 c.s. de lardons fumés
1 wasa fibres + 1 carré frais à 0 %
1 yaourt bifidus
16 h : 1 brugnon + 1 pêche
soir : salade de tomate + 1/2 oeuf dur
gratin de courgettes aux pâtes et à la viande hachée 5 % MG (2 c.s de pâtes blanches)
1 yaourt 0%

Mardi
midi : 1 tomate crue + 50 gr de thon au naturel (en boîte)
reste du gratin “sans pâtes”
1 Wasa fibres + 1 carré frais 0 %
1 yaourt bifidus/pruneaux
16 h : 1 brugnon + 1 pêche
soir : carottes râpées
flan de poireaux “sans p-d-terre”
1 yaourt aux mûres

Mercredi
midi : carottes râpées
cuisse de poulet rôti (sans peau)
épinards/choux de Bruxelles + 1 c.s crème allégée
1 yaourt 0 %
16 h : 1 brugnon + 1 pêche
soir : concombre à la crème d’estragon
pâtes complètes aux dés de tomates
1 yaourt 0 %
Jeudi
midi : 2 grosses tomates
poulet au bouillon à la sauce “blanche”légère + choux de Bruxelles
1 yaourt bifidus nature
16 h : 1 pomme
soir : salade
100 gr filet de poisson vapeur au gingembre + 1 c.s crème allégée + salade
1 wasa + 1 carré frais 0 %
1 yaourt bifidus
Vendredi
midi : 1 oeuf dur
200 gr de champignons frais cuits au wook avec : 1 c.s d’huile d’olive, 1 c.s. de lardons fumés, 1 oignon et 2 tomates + 1 tofinelle (saucisse de soja)
1 yaourt bifidus
16 h : 1 brugnon + 1 pêche
soir : concombre à la crème d’estragon
steak poêlé + haricots verts et haricots plats vapeur + 1c.s crème allégée
1 wasa + 1 vache qui rie allégée
1 yaourt bifidus
Ce n’est qu’un exemple, mais je n’ai jamais eu faim, peut-être trouverez-vous quelques idées, les galettes de céréales et les tofinettes parce-que j’ai eu l’occasion de faire mes courses dans un magasin Bio.

Régime paléolithique :

L’homme n’a pas toujours mangé des tagliatelles, des biscottes et des yaourts à la fraise... Pendant la plus grande partie de son histoire, il a eu un comportement de type chasseur-cueilleur ,autrement dit, il s’est nourri de ce que la nature avait prévu de mieux pour lui.
L’avantage évolutif qui avait permis à nos ancêtres de survivre aux périodes de famine s’est retourné contre nous, notre organisme de chasseur-cueilleur continue de transformer consciencieusement en graisse de réserve les aliments modernes que l’industrie agroalimentaire nous fait avaler à grands coups de campagnes publicitaires... Il serait raisonnable de revenir à une alimentation que nos gènes ont toujours connus, en limitant les céréales raffinés, le sucre, le sel et en excluant les graisses “trans” un cauchemar pour le corps, elles n‘existent pas à l‘état naturel, les acides gras “trans“ sont créés par l‘hydrogénation des huiles qui leurs permet de passer de l’état liquide à l’état solide de la margarine. Notre organisme est incapable de métaboliser ces acides gras qu’il ne connaît pas, malheureusement, les industriels ne sont pas encore tenus d’afficher la teneur en graisse “trans” de leurs produits, si l’étiquette de ceux-ci indique “huile végétale partiellement hydrogénée”, éviter d’en acheter.
A savoir : 48 % des graisses contenues dans les chips sont des graisses “trans”, sans parler des “cookies” et autres pâtisseries industrielles, mais aussi la margarine même “non hydrogénée” qui comporte généralement environ 10 % d’huile de palme à utiliser donc avec modération.

Comment perdre du poids en se rapprochant de l’alimentation de nos ancêtres.
1- 1 tranche de pain complet matin et soir, pâtes et riz complets une fois par semaine
2- 1,5 g de protéines par kilo de poids corporel par jour (ce sont les constituants de base de toute cellule vivante), préférer celles de la viande maigre ou du poisson, des noix et des graines, etc...
“vous dépenser plus d’énergie pour la digestion des protéines que pour celles des sucres et des graisses”
3- Fruits et légumes à chaque repas, dans un premier temps vérifiez leur teneur en I.G.
4- Avec modération le fromage <7 % de MG, les yaourts natures type bifidus
5- boisson : des eaux riches en calcium et magnésium, avec modération les boisson édulcorées
6- A volonté les épices et fines herbes, sauf si elles contiennent du sucre ajouté ou trop de sel
7- Limitez absolument vos apports de sucre en excluant les sucres à I.G. élevés

Recommander : les fruits et légumes
les protéines : de la viande rouge maigre (rumsteck, tranche à rôtir, faux-filet sans le gras, jarret à pot- au-feu, joue à bouillir ou braiser, bison, chevreuil, sanglier, cheval,
celles : du gibier : sans la peau , mais aussi le canard,
celles : des abats : 2 fois par semaine,
celles : de la viande blanche : volailles, lapin, veau.
celles : des poissons : gras et maigres, crustacés, mollusques et coquillages.
celles : des oeufs : 3 ou 4 par semaine
celles : des noix et graines : riches en protéines et vitamine E ( jusqu’à 6 par jour)

Autoriser : utiliser un substitut de repas riche en protéines et pauvre en glucides, mais uniquement mélangé à de l’eau, en en-cas minceur au lieu de sauter le repas. Avec modération : son de riz ou de blé, germe de blé entier ou intégral, épeautre ou kamut, gros flocons d’avoine entière, riz brun ou basmati, seigle entier, cracotte riches en fibres sans sucres ni graisse (type Wasa), et aussi les autres céréales complètes du type quinoa, riz sauvage etc...

Supprimer : la pomme de terre: cuite au four, en purée ou frite. Jus de fruits en bouteille, fruits en conserve dans leur sirop ou confits, confitures trop sucrées.
Tout ce qui contient de la farine blanche ou des graines raffinés : pain blanc, biscuits sucrés, gaufres, biscottes, viennoiseries, riz instantané, riz soufflé, pâtes blanches, céréales sucrées, millet, tapioca, maïs, corn flakes, pop-corn - même nature - (Voir l’index glycémique de ces aliments.)
Le lait boisson sous toutes ses formes, (c’est recommandé dans leur explication, dans tous régimes il faut adapter avec bon sens à chacun de voir sa propre consommation de lait),yaourt sucré, et tous les laitages comportant du sucre ajouté.
Bannir les fritures en général.

Ne vous imposez pas d’interdits, ce qui est important, c’est ce que l’on fait de façon régulière. Du foie gras ou du camembert de temps en temps n’aura pas d’impact négatif à partir du moment où vous respectez l’équilibre de la semaine.

En résumé : si vous privilégiez les glucides à I.G. bas, si vous mangez davantage de protéines issues de viandes maigres et si vous rééquilibrez votre alimentation en acides gras essentiels, vous améliorez tout le métabolisme lié à l’insuline. Non seulement vous stockez moins de graisses, mais vous brûlez plus de calories et vous avez moins faim. Contrairement aux régimes de famines les résultats ne seront visibles qu’au bout de quelques semaines. Mais une fois que la perte de poids dynamique sera mise en place, votre organisme sera habitué à brûler de la graisse et non du sucre comme principale source d’énergie.

Et surtout BOUGER : à savoir : des activités relativement brèves mais de forte intensité produiront des effets similaires à des exercices longs et d’intensité intermédiaire. Par contre il faut s’y soumettre au moins 4 à 5 fois par semaine minimum. A titre d’exemple : 20 mn de marche quotidienne, précédées de 30 mn de travaux ménagers et d’une heure de jardinage vous permettront de dépenser environ 800 cal.

Lu pour vous, LA NOUVELLE MINCEUR de Nancy Cattan, édition Alpen(en vente aux stations d’autoroute) J'en ai tiré cet article, qui est proche de ce que j'applique mais comme toujours : A vous de voir.

jeudi 7 juin 2007

la Badiane ou anis étoilé


La chaleur va arriver, et boire de l’eau ne satisfait pas toujours pour rafraîchir vraiment,

Cette recette désaltère efficacement, une décoction de Badiane ajoutée à une bouteille d’eau que l’on met ensuite au frigo, donne une boisson rafraîchissante au goût anisé.

La badiane a aussi des vertus “désincrustantes” pour le foie et facilite la digestion. Un minimum de 2 étoiles pour 2 mugs de tisane soit 1/2 litre d‘eau (prévoir env. 1/2 mug de plus pour l‘évaporation). Elle remplace avantageusement le café après le repas, je la prépare en même temps que celui-ci, je laisse infuser et je la réchauffe un peu au moment de la consommer.

Je me sert des étoiles “3 jours de suite”, le 1er jour 2 étoiles, le deuxième les mêmes plus 2 autres, le troisième plus encore 2 autres, (après le goût de bois est trop présent) moi j’aime bien cela varie le goût, c’est un peu comme la différence entre un thé infusé rapidement ou longtemps .

Décoction (pour les baies et racines) : plonger les étoiles dans l’eau froide, porter à ébullition, baisser le feu et continuer à petits bouillons environ 10 minutes.

mercredi 6 juin 2007

degré de cuisson

En ce moment je relie : cuisson santé, le guide pratique de la gastronomie familiale, et Slim-data.

Puisque que j’ai commencé un rééquilibrage alimentaire qui marche autant "creuser" un peu leurs idées pour "préserver le bénéfice santé des aliments"
Ils parlent tous de l'importance du degré de cuisson des aliments, jusqu'à présent je constate : cuisson vapeur douce à 100°, au four avec couvercle à 180° (thermostat 6), à l'étouffée et mijotée remises au goût du jour, ainsi que quelques conseils pour : micro-ondes, barbecue, grillades,
On dit" le temps c'est de l'argent ", le mieux en cuisine c'est "patience et longueur de temps font plus que rage et violence". Voici l’explication de chaque mode de cuisson :

Cuisson vapeur douce à 100° : je me sers d’un cuit-vapeur électrique
Mode de cuisson qui respecte le mieux l’aliment qu’on lui confie, il conserve toutes les vitamines et les sels minéraux, ainsi que le goût et l’aspect.

Les légumes surgelés cuits ainsi ont encore toute la saveur d’origine, savez-vous qu’un légume surgelé contient plus de vitamines qu’un légume qui a passé trois jours dans le frigo avant d’être consommé. Excellente solution pour les jours avant les courses. Cuire plusieurs sortes de la même variété en même temps, pour avoir des assiettes pleines de couleurs : choux-fleurs/brocolis/Bruxelles ou petits-pois/pois gourmands, ainsi un carré d’épinards en branches ou quelques éclats de 3 poivrons peuvent faire une fête d’un légume qui tout seul serait banal. Ajouter un peu de crème allégée au moment de servi, et voici une assette bien "sympa" et délicieuse. A vous de voir.

Cuisson au four à 180° (thermostat 6) : j’utilise des cuit-saveur avec couvercles, ils s’appellent aussi Cocottes Céram (voir les photos de mes recettes)
Le four ne doit jamais dégager d’acrolines (vapeurs toxiques), qui dénoncent une température supérieure à 200°. Pour un meilleur usage, on peut systématiquement baisser le thermostat de deux crans.

En outre la cuisson en “cuit saveur avec couvercle” n’assèche pas les mets, le poulet rôti de cette façon garde un moelleux incomparable car le couvercle bosselé à l’intérieur et son fond rainuré permettent à la vapeur et au jus de cuisson de circuler librement. Et, fait non négligeable, le four reste propre.
Ce mode de cuisson vous permet de préparer votre repas le matin, et de le mettre cuire doucement sans vous en occuper, les cuit-saveur peuvent se présenter à la table. Il n’y a pas de perte d’eau par évaporation donc moins de perte des sels minéraux puisque les légumes cuisent dans leur propre jus. Quant aux gratins ils sont dorés et moelleux.

Cuisson à l'étouffée, braisée ou mijotée : Il est conseillé de réhabiliter les plats cuits à l’étouffée, braisés ou mijotés. La viande devient moelleuse, facile à mastiquer et à digérer, les légumes cuits à l’étouffer dans leur propre jus gardent leurs minéraux.

j’utilise l’autocuiseur qui chez "S.E.B" s’appelle Cocotte-minute, parce qu’elle me permet de faire mijoter sans perte d’eau donc de sauce, mais je mets le feu vraiment au minimum au premier "chuintement de la soupape".
Mes plus belles réussites ont été réalisées quand j’avais un rendez-vous en la fin de matinée, donc l’impératif d’avoir un repas prêt au retour. Il faut faire revenir la viande, le feu n’a pas besoin d’être fort (la chaleur trop vive dégrade « la lysine » et diminue la qualité nutritionnelle de la protéine), assaisonner, (entre autre : le thym et le romarin contiennent du thymol ou de l’acide rosmarinique qui sont des molécules antioxydantes ), faire déglacer avec un peu d’eau, pour alléger ma cuisine je n’ajoute plus de Maïzena, mais bien souvent de la moutarde à l’ancienne, elle assure l‘onctuosité de la sauce, allonger ensuite celle-ci à votre goût et faire cuire tout doucement(le temps de cuisson varie selon la viande, et la grosseur de morceaux),au début on peut vérifier à mi-cuisson pour se rassurer. Nous aimons le rôti de porc mijoté de cette façon, je le cuit " non décongelé", il reste ainsi entier. (env. 1 heure).

Cuisson au micro-ondes : elle n’est vraiment pas conseillée, et de toute façon il faut toujours baisser le thermostat en position inférieure ex. : 2 au lieu de 3, ou réduire la température systématiquement si on le peut.

J’ai effectivement positionner sur 2 (intermédiaire), je ne constate pas une grande différence de temps, mais le choc thermique est moins important. Je l’utilise surtout en dépannage pour les légumes surgelés en sachets prévus à cet effet.

Cuisson au barbecue et grillades : Il n’est pas question de supprimé ce genre de cuisson qui est sans conteste : convivial et marque les week-end d’été. Il faut juste le maîtriser correctement, les grillades sont un peu régies par les mêmes principes. Mais attention
"point trop n’en faut", très vieux dicton plein de sagesse, (ne pas abuser).

Préparer le barbecue 1/2 heure à l’avance, les coquilles de noix vides font merveilles au démarrage, quand les braises sont en combustion sans flamme(rouges en dessous), mettre votre viande sur la grille en position haute, ( ne pas cuire la viande à sec, les marinades sont conseillées avec l’ajout d’un filet de citron, ou tout simplement un filet d’huile d’olive et des aromates (tex mex, les jeunes adorent). Cuisine santé conseille : en cas de départ de flamme, pour éviter la carbonisation, jeter du gros sel sur celles-ci. Descendre la grille ensuite quand le feu baisse, la récompense : une viande cuite et rôtie à point, qui n’a pas le goût de fumée, car pourquoi arrêter de fumer si votre nourriture contient les mêmes fumées nocives, et je ne vous dis pas ce que j’ai lu sur la partie carbonisée de la viande , qui est à éliminer impérativement.

En grillade : j’aime bien le grille électrique à position inclinée, avec de la viande "rouge ou blanche", j’obtiens de bons résultats. La viande "rouge" légèrement huilée, la "blanche" cuite à la vapeur avant, et passée au grille ensuite, idée "piquée" chez McDo(et oui!!!)

Ces quelques trucs sont du "bon sens", il suffit d’y penser. Ce n’est pas un résumé de spécialiste, juste des conseils que je trouvais judicieux. A vous de voir.

dimanche 3 juin 2007

Le flan d'accompagnement


Cette recette de flan d’accompagnement est simple et allégée : 3 oeufs battus dans 1/2 litre de lait, aromatisé ou assaisonné suivant votre goût, si les légumes ou les fruits rendent de l’eau, il faut soit ajouter un oeuf , soit réduire un peu le lait.

Ce flan se cuit : au four dans un cuit-tout saveur avec couvercle (voir la photo), au cuit-vapeur dans un plat pour soufflet recouvert d’une assiette, ou de façon traditionnelle : au four, au bain-marie dans la lèche-frite, et dans un plat à gratin non recouvert.

Flan aux légumes : ici des poireaux, mais beaucoup de légumes peuvent s’accompagner de cette façon, c’est même un excellent moyen “gain de temps” : faire cuire les légumes le matin, les réserver au frigo, et les réchauffer ainsi le soir, (préparer le flan juste avant la cuisson).

Couper les blancs de poireaux et les p-d-terre en rondelles, les faire cuire à la vapeur, si possible séparément, et surtout bien presser les poireaux car ils rejettent toujours de l‘eau, mettre dans la cocotte-saveur en couches successives : poireaux / oignons / p-d-terre, sel/poivre/muscade/thym en petite quantité à chaque couche, puis ajouter le flan jusqu‘à affleurement. Recouvrir d’un fine couche de gruyère râpé et mettre au four à 180° jusqu’à cuisson du flan, env. 30 mN. Servir à l’aide d’une écumoire si les légumes ont rendus du jus. On peut aussi agrémenter de quelques tranches de mozzarella, de lardons fumés ou de lanières de jambon blanc.
Ce flan de légumes peut faire un repas complet pour le soir, et un accompagnement pour ceux qui ne suivent pas de régime.

Flan aux fruits : choisir des petits fruits; ils seront cuits en même temps que le flan.

Céline voulait un clafoutis aux fruits rouges n’ayant pas la recette, j’ai essayé avec mon flan : 1/2 litre de lait, 4 oeufs, du sucre et une cuillerée de vanille, c’était très bon ainsi, mais les fruits rouges surgelés rendant beaucoup de jus, il vaut mieux les laisser “complètement” décongeler dans une passette avant de les utiliser. J’avais pris un grand plat ovale en pyrex pour que le liquide affleure les fruits, et j’ai fait cuire au bain marie dans la lèche-frite en même temps que le gigot 45 minutes env.
Il faut prévoir la préparation pour un seul dessert, les fruits rouges ont tendance à “violacé” la préparation.

N’ajoutant pas de Maïzena pour qu’il soit allégé, ce flan n’est pas d’une consistance pâteuse mais s’il gagne en légèreté, il perd en durée de conservation .